Dimanche 5 mars de 14h à 19h
Samedis de 14h à 19h
Dimanches de 14h à 19h
Jules Renard
Pour Nicole Buck, “nous avons tous fait des cabanes dans notre enfance, nous nous sommes tous réfugiés dans ces petits lieux clos et pourtant si sûrs”. Pour la galeriste, ces lieux sécurisants de l’enfance nous suivent une fois adultes, nous les construisons juste différemment. Si les cabanes métaphoriques en céramique d’Anne Bulliot et celles peintes de Marie-Amélie Germain sont si différentes esthétiquement, elles ramènent pourtant à la même idée de construction et de protection pour Nicole Buck.
Marie-Amélie Germain rappelle sous ses traits le dénuement paradoxalement protecteur des cabanes. Il ne faut rien pour en fabriquer une et c’est pourtant le premier jeu des enfants : se créer un refuge, hors des distinctions sociales, ou de genres, à base de bouts de bois dans la forêt ou de draps dans leur chambre. Les cabanes symbolisent ainsi pour l’artiste la part de rêve présente en chacun de nous, mais surtout le refuge de nos rêves que nous conservons tout au long de notre vie.
Dans ce dialogue, Anne Bulliot matérialise le refuge et le rêve dans la céramique. Comme les Hommes bâtissent des cités, la sculptrice malaxe de ses mains la terre et la transforme en abri pour l’imagination et les rêves de chacun. Ses cabanes protéiformes, jamais nommées pour laisser le spectateur y projeter ce qu’il souhaite, semblent suspendues : cuites dans un sens, elles s’exposent dans un autre, comme en équilibre et hors du temps.
Dans cette conversation artistique, c’est la complémentarité entre la sculpture d’Anne Bulliot et la bidimensionnalité pourtant si profonde des toiles de Marie-Amélie Germain qui créée l’équilibre de l’exposition “L’abri de nos rêves”. Comme des enfants faisant des branches une véritable charpente pour une cabane, comme des adultes fuyant le monde dans leurs rêves, voici que les artistes bâtissent un refuge au cœur d’une galerie.
La peinture de Germain Roesz témoigne de son actualite, rappelle ses origines et interroge le climat de l'époque. Dans le monde de la vitesse et des flux incessants, il propose un regard où l'intériorité est...
Exposition de Sylvie Villaume. Un face à face et une complicité avec les œuvres de Anne Bulliot, Christine Colin, Didier Guth, Haleh Zahedi. Du 6 avril au 16 juin 2024
En dialogue avec les œuvres de Rainer Braxmaier, Armin Göhringer, Jürgen Knubben, Angela M. Flaig, Germain Roesz, Robert Schad, Reinhard Sigle, Sylvie Villaume, proches et amis de l’artiste.