Samedi 4 novembre de 14h à 19h
Les samedis et dimanches
de 14h à 19h
Josef Bücheler
Dans l’œuvre de Josef Bücheler il y l’alliance des branches courbées et du papier. Cela ressemble à une peau profonde, inspirante. Ce qu’on ressent c’est la force de la fragilité, c’est l’énergie des formes simples, c’est l’efficacité de l’espace de la sculpture même et du comment elle présente et contient l’espace environnant. Ce sont des objets-sculptures, des environnements, des installations où le vent et le climat en toutes leurs formes auraient effectué leur travail, auraient élaboré leurs patines. Ce sont parfois des sortes d’ailes, des fuseaux tutoyant le ciel, ce sont des gestes recroquevillés qui appellent le silence et la méditation profonde. C’est une œuvre dont on peut dire qu’elle est première, au sens d’appuyer, avec les moyens les plus simples, sur les fondements même du sacré. Il y a un geste inaugural, puis il y a le déploiement dans l’espace pour pénétrer l’intime.
Il plie une branche et, à l’aide de colle et de papier, de cendre et de terre, il fixe (sans jamais figer) le geste qu’il vient d’effectuer. C’est à l’image du corps, c’est à l’image de la main. La trace qui en résulte invente comme un vêtement qui contiendrait un vide inspiré. C’est parfois l’entame d’un disque tournoyant. Parfois l’artiste dessine dans une énergie originelle et foudroyante sur plusieurs feuilles superposées. La trace mélange alors le crayon et la déchirure du papier. C’est une entaille qui se lève et qui articule ses ombres et ses blessures.
L’œuvre dans son ensemble témoigne de la présence forte du corps de l’artiste, de son énergie, mais aussi de son rapport à l’intériorité et l’extériorité du monde. C’est pour cette raison que la présence des objets-sculptures est si forte, que les vides qu’ils montrent sont intensément habités.
Germain Roesz, septembre 2023
Rainer Braxmaier, 2023
Josef Bücheler, dédicace adressée à Germain Roesz, 2009
La peinture de Germain Roesz témoigne de son actualite, rappelle ses origines et interroge le climat de l'époque. Dans le monde de la vitesse et des flux incessants, il propose un regard où l'intériorité est...
Exposition de Sylvie Villaume. Un face à face et une complicité avec les œuvres de Anne Bulliot, Christine Colin, Didier Guth, Haleh Zahedi. Du 6 avril au 16 juin 2024
En dialogue avec les œuvres de Rainer Braxmaier, Armin Göhringer, Jürgen Knubben, Angela M. Flaig, Germain Roesz, Robert Schad, Reinhard Sigle, Sylvie Villaume, proches et amis de l’artiste.