L’année suivante l'aventure devient collective sous l'appellation Mosko et associés, avec toujours cette même et simple ambition : embellir le cadre de vie. En 2004 c'est la première transposition des animaux de la rue à la galerie, à l’occasion de la sortie du livre Peignez la girafe. Girafes, zèbres, félins sont peints sur bois, palissades et autres supports de récupération, et accèdent ainsi à une toute autre réalité.
A partir de 2005 et Section urbaine, qui marquera l'apogée du collectif, Gérard Laux développe son travail dans l'atelier d'Aubervilliers puis de Montreuil tout en continuant à peindre dans la rue. La popularité que les oeuvres réalisées y connaissent et l’aval des institutions le confortent dans ses efforts et le conduisent à trouver sa place sur le marché de l’art. Passages en ventes aux enchères, expositions collectives et personnelles, sa carrière se développe en France notamment avec une participation remarquée à la Tour Paris 13.
S’inscrivant à la fois dans une démarche de continuité et de renaissance Gérard Laux retrouve, à compter de 2015, sa signature originelle à savoir MOSKO. Tout en persistant dans une thématique animalière, cette année de mutation sera également celle d'une nouvelle approche technique. Elaborée lors d'une résidence d'artiste à Dune (Pondicherry) en février 2013, puis inaugurée dans la rue en février 2015 lors de la Kochi Muziris biennale (Kerala), cette dernière utilise pleinement peinture acrylique et pratique du pinceau. L'usage d'un pochoir monochrome de finalisation devient alors un simple outil. Cette nouvelle approche le libère à tous points de vue, apportant une grande fraîcheur dans le renouveau.
Mosko